
La prise de vue grâce à un drone permet non seulement d’offrir une photographie aérienne, mais s’étend aussi et surtout à l’obtention d’une photogrammétrie aérienne. La différence entre ces deux notions réside dans son domaine d’utilisation. Afin de mettre au clair ce sujet, nous allons analyser parallèlement l’étendue et l’utilité de la photographie aérienne vis-à-vis de la photogrammétrie.
Qu’est-ce que la photographie aérienne ?
D’une manière simple, la photographie aérienne, comme son nom l’indique, est l’ensemble de moyens pouvant capturer des images d’un endroit précis en altitude. Grâce à un appareil pouvant atteindre une certaine hauteur, on peut avoir une photographie aérienne.
Il existe deux sortes de photographie aérienne. L’une s’agit de la photographie verticale qui offre une image totalement au-dessus de la cible, tandis que l’autre concerne la photographie oblique qui quant à elle permet d’obtenir une image personnalisée en fonction de son angle de prise.
Quels sont les domaines appropriés à la photographie aérienne ?
Quoi qu’il en soit, la photographie aérienne est sollicitée dans plusieurs domaines. D’une part, elle est nécessaire pour rechercher des sites d’implantation comme les ports, barrages, usines, … ou pour réaliser des avant-projets de réseaux tels que les voies ferrées, canaux, routes, … D’autre part, la photographie aérienne est très recommandée dans le domaine de l’agriculture. Elle permet de prévoir le rendement des récoltes, d’évaluer les dommages causés par les insectes, les inondations ainsi que d’obtenir une prévision précise du potentiel agricole.
Bien que la photographie aérienne fournisse de nombreux avantages, elle se voit insuffisante dans le domaine de la topographie ou de la cartographie et c’est à ce moment précis qu’intervient la photogrammétrie.
En quoi consiste la photogrammétrie ?
La photogrammétrie entre en jeu afin de fournir plus de précision dans les tâches topographiques. À partir des modèles numérisés 2D ou 3D haute résolution, on peut obtenir des mesures précises et claires.
Quels sont les types de photogrammétrie ?
On peut classer la photogrammétrie sous deux catégories : la photogrammétrie métrique et la photogrammétrie interprétative. En utilisant des points de coordonnées, la photogrammétrie métrique est sollicitée dans le but de visualiser un objet avec des mesures presque exactes. Dans le domaine de la topographie, la photogrammétrie interprétative intervient pour indiquer les formes, les ombres et les schémas d’une image. Néanmoins, ces deux procédés sont nécessaires, avec l’appui d’un programme informatique, afin de combiner les images et réaliser un modèle 3D.
La photogrammétrie au service de la cartographie et de la topographie
La photogrammétrie est fortement sollicitée pour comprendre la topographie d’un terrain. Elle intervient pour créer des modèles 3D de bâtiments et installations. Parmi d’autres applications, la topographie par photogrammétrie fournit des informations pertinentes d’un terrain à construire. Par ailleurs, elle se traduit en orthophotographie, permettant ainsi de corriger les inclinaisons dues aux pentes des objets pour réaliser un parfait plan topographique. Enfin, la photogrammétrie par drone offre des résultats précis à travers la cubature permettant de mesurer le volume à l’intérieur d’une zone.