
Grâce à la lasergrammétrie, il est tout à fait possible de créer des maquettes numériques 3D avec haute précision pour de nombreuses opérations de BTP ou industrielles. De ce fait, il s’agit d’une technologie innovante qui permet de réaliser d’importants gains de productivité, d’informations, de temps et de coût. Bien entendu, il faut la maitriser pour espérer en tirer profit.
La lasergrammétrie : quèsaco ?
Il faut reconnaitre que la révolution numérique a bouleversé le monde du bâtiment et des travaux publics ainsi que celui de l’industrie. En tout cas, c’est une bonne nouvelle pour les acteurs de ces secteurs. Désormais, ils ont la possibilité d’accroitre leurs productivités grâce à la lasergrammétrie. Il est bon de noter que cette technologie innovante est le relevé de points 3D par balayage avec un scanner laser émettant un faisceau laser vers l’objet à mesurer. Pour cela, elle utilise les propriétés d’une lumière laser en direction de son émetteur afin de relever toutes les informations nécessaires sur les bâtiments à rénover. Celles-ci seront, bien entendu, communiquées aux professionnels chargés de réaliser les travaux (maître d’œuvre, architecte, etc.).
Concrètement, les relevés laser obtenus permettent de constituer la maquette tridimensionnelle (3D) du bâtiment (ou d’un objet) en temps réel. On peut dire que c’est plus précis et efficace que la topographie classique. En clair, la lasergrammétrie permet de capturer un environnement avec un grand degré de précision sans contact des bâtiments (publics ou du patrimoine). Elle laisse aussi la possibilité de produire des rapports d’analyse en version 3D.
Le scanner laser 3D : comprendre son fonctionnement
Un professionnel du BTP peut effectuer un diagnostic géométrique d’un bâtiment sans avoir à prendre un cahier et un stylo grâce à la lasergrammétrie. Bien sûr, un scanner laser tridimensionnel est indispensable pour produire des modèles 3D. L’objectif est de mesurer des points 3D d’un objet ou d’un bâtiment. Cela dépend néanmoins de la vitesse d’acquisition du matériel utilisé. Si elle est élevée, il sera possible de relever un nombre important de points (X, Y, Z) en un temps record. Techniquement, le pas de nuage de points est la distance entre deux points. Il faut retenir que le traitement des données se divise en trois étapes : la consolidation des données, la segmentation du nuage de points et la construction du modèle (la modélisation ou le maillage).
Par ailleurs, pour que toutes les personnes impliquées dans l’opération puissent consulter la maquette numérique, il convient d’utiliser un format compatible avec la plupart des logiciels employés. Le format IFC ou Industry Foundation Classes fera l’affaire. Il est d’ailleurs possible d’estimer les performances énergétiques du bâtiment à partir de sa géométrie existant et de sa localisation. Quoi qu’il en soit, un scanner laser 3D vaut une fortune, surtout les modèles les plus avancés.